Hello les amis,
Je suis partie en vacances à Valloire en Savoie en étant toujours privé de VTT. Le oiz, du moins les pièces, toujours en attente d'un cadre et le Cannondale toujours la fourche en carafe mais une belle surprise l'attend!
Bref, je me suis retrouvé à mi-chemin entre le début du col du télégraphe et le sommet du col du Galibier avec mon KTM revelator.
Vous imaginez bien que je n'ai pas pu tenir en place. Dès que j'ai pu, j'ai enfourché ma monture. Par contre, en me demandant si ces deux cols à la suite n'était pas avoir les idées plus grosses que les jambes. En effet, objectif, 2000m de D+ pour 35km avec 4km de descente.
Avec la fournaise de cette semaine (39°c à Saint Michel de Maurienne !🥵 Et 29°c à Valloire, à 1400m d'altitude, prévu pour l'après midi), je décide de partir tôt, à 7h15. Je me suis vite aperçu que je n'étais pas le premier.
Bref, je commence par la descente du col du télégraphe en 25min, dans le cul d'une bagnole qui ne voulait pas me laisser passer (un papy immatriculé 75 donc même pas du coin)
Arrivé en bas :
Bein go pour 10km à 7,7% de moyenne, relativement roulant. Pour atteindre le col, là haut à plus de 1500m
En fin de compte, à ma surprise, je double pas mal de mec et y arrive très facilement en à peine 1h
J'atteins rapidement Valloire à 4km du col du télégraphe
Photo prise le même matin de l'appartement.
Et commence dans Valloire, la montée du Galibier. À la sortie du village, il y a un coup de cul à 9% sur 1km avec des passages à 11/12%. Là encore, je double du monde à ma grande surprise. Puis un replat d'un km à 3%, je double puis suis un groupe mais la faim se fait apparaître. Je continue encore 2km sur une pente à 7/8% en doublant tout ce monde mais il y a des fusées toutes fraiches parties de Valloire qui me double (vu se préparer).
Là, je m'arrête pour manger un bout pour être en forme dans les % les plus forts et les plus hauts surtout !
La vue est top.
Et d'ailleurs, tout le long! Ce sont des paysages d'alpages et islandais qui m'entourent
En me remettant en route, je pars tranquillement pour créer un binôme avec une femme qui m'explique qu'elle monte avec son père qui est là pour fêter les 1 an de fin de cancer qui l'avait séché plusieurs mois. Il devait avoir entre 65 et 70 ans. Il m'a impressionné.
Je l'ai lâché dans un replat.
À partir de 2000m d'altitude, je patine dans une pente à 9% de moyenne.
Ça devient dur. Je ne double plus grand monde mais ne me fait doubler que par des vae ou des fusées. À 2500m d'altitude, je craque et j'ai du mal à grimper mais je ne suis pas seul à en baver. Au tunnel, je fais équipe avec un mec, on se passe des relais, dans les forts d+ je passe devant, dans les moins forts et je suis d'ailleurs à la limite de lâcher quand dans la dernière rampe, la route s'aplanit et rattrape au sommet.
Au sommet, la vue côté Valloire
Au sommet côté col du Lautaret
Et au sommet, c'est tout ce que je déteste. Pour donner le topo, il y a un parking pour une quinzaine de voiture, il y a 10 voitures, 10 4*4, 10 camping car, une trentaine de motards, autant de cyclistes, des gens de partout, sur le parking, dans la montagne,au milieu de la route,... Des gens de toutes sortes, des discrets et furtif, et des mecs beaucoup moins discret,meuglant, limite encore la bière la main!
Le panneau mythique est assiégé par des répliques de pogacar, d'Hells Angels, de famille Simpson.
Bref, je prends un autre panneau comme cible
Et après quelques secondes d'hésitation, je prends la folle idée de partir côté Lautaret
Du col jusqu'au tunnel est impressionnant, route étroite, 12% de descente, très sinueux et le ravin en guise de voisin.
Du tunnel au Lautaret, la route est un peu plus large mais moins pentue et sinueuse. Je rejoins puis me pose dans la roue d'un cycliste qui roule comme une balle et connais bien la descente au vu de ses trajectoires nickel. On atteint les 75km/h.
Au Lautaret, je fais une halte puis repars.
Bon, hormis que c'est mieux organisé que le Galibier, c'est la même ambiance que le Galibier mais avec des magasin souvenirs et resto.
Je repars donc vite. Surprenant, je suis plutôt en forme malgré mes 2100m de d+ et mes presque 60km.
Puis, vers 2300m d'altitude, la machine se grippe et ça devient très compliqué. Je suis à 100/150m d'un mec qui a mon allure. Je tente un coup de force sur 2 km pour choper sa roue. Mais rien y fait, je craque et m'arrête 2 fois dans la montée. Jusqu'au tunnel
Même si j'en bave, j'adore cette montée !
Arrivé au tunnel, grosse pause pour manger et reprendre des forces. Quand je vois le mur pour monter au col, je renonce à Walt Disney et passe par le tunnel en me tapant un délire en faisant un concert. J'étais seul
. Et me lance dans la descente vers Valloire.
À Valloire, j'ai la patate. Je monte donc vers un hameau de Valloire au Poings Ravier que je ne connais pas.
Montée de 4/5km pour 400/500m de d+.
Bon autant vous dire que la forme a bien vite disparu, d'ailleurs, je fais demi tour sur 500m jusqu'à ce que je croise un mec qui cours et qui me convainc à le suivre jusqu'au bout. Et il a raison, c'est magnifique ce hameau :
Je finis par rentrer avec 3100m de d+, 95km, une vitesse moyenne de vttiste :15,5 km/h.
Jetez un œil à mon activité sur Strava :
https://strava.app.link/jW72WsBwACbVoilà la balade de la semaine. En espérant, avoir fait plaisir aux yeux !