Un petit article de Cycling Heroes que j'ai trouvé trés intéressant
Les bienfaits de la banane
Consommée au bon moment par rapport à l’effort, la banane peut avoir encore plus d’effets bénéfiques sur notre corps.
Elle est le fruit le plus consommé en France après la pomme. D’après une étude de l’Association interprofessionnelle de la banane (novembre 2018), les Français en mangeraient 9 kilogrammes par an et par personne ! Elle est riche en glucides et en minéraux. Il n’est donc pas rare de la trouver aux ravitos ou à la fin des épreuves d’endurance. Mais est-il judicieux de la consommer à n’importe quel moment de l’effort ? Nicolas Aubineau, diététicien nutritionniste du sport, nous éclaire sur les atouts et les risques du fruit star des événements sportifs.
Bon pour la récupération
La banane ne manque pas d’atouts : « C’est un fruit riche en antioxydants ce qui est parfait pour protéger les cellules de l’effort, détaille le spécialiste. Cela permet de préserver la fibre musculaire et l’ensemble des cellules de l’organisme ». Comme une sorte d’armure, les antioxydants viennent limiter les effets néfastes de l’activité physique sur notre corps.
On peut également compter sur la banane pour nous fournir du potassium. Un apport primordial puisqu’il est l’un des éléments minéraux que l’on perd le plus lorsque l’on transpire. Et plus le sportif est entraîné, plus les déperditions au niveau de la sueur sont importantes. « Le potassium intervient aussi dans la contraction musculaire et diminue la tension ». La banane contient également du magnésium « qui opère aussi dans la relaxation neuromusculaire ». C’est pourquoi la banane doit être privilégiée pendant la récupération : « Cela va relaxer la fibre musculaire qui a été excitée pendant tout l’effort. Une fois que vous avez vidé le réservoir en sucre du muscle, il faut tout de suite le remettre en charge ». De quoi éviter les horribles crampes d’après course !
Pendant l’effort
Le spécialiste se souvient avoir conseillé un athlète sur le marathon des Sables : « À chaque fois qu’il prenait de la banane, pendant 15 minutes il était incapable de courir. Il avait une baisse d’énergie, les jambes lourdes, etc. Certains sportifs peuvent développer une intolérance forte à ce fruit » Mais rien d’exclusif à la banane. Cela peut arriver avec d’autres aliments : « pendant un effort, on est de plus sensible aux allergies et aux intolérances ». De manière générale, il faut alléger la digestion quand on court pour que le corps se concentre sur l’effort. Alors Nicolas Aubineau préconise surtout une excellente hydratation pendant la course : « Je privilégie toujours le liquide ! Sur un Ironman, on peut très bien éviter tout ce qui est solide, à l’image des barres énergétiques, et semi-solide, comme la banane justement ». Et si vraiment vous tenez à manger de la banane pendant un triathlon, il faudra donc la consommer sur le vélo ! « Car on se retrouve sur un sport porté où il y a moins de vibrations et de trauma mécaniques au niveau de la sphère intestinale ». Tout est une question de digestion. Et de goût : « Si un athlète veut de la banane et que cela lui convient, et bien on lui en met. Chacun fait comme il veut. Il faut voir au retour de terrain ! ».
À consommer mûre
Mais attention à son « côté pervers ». Plus elle est consommée jeune, plus la banane est riche en amidon. Si vous tenez à la consommer avant voire pendant l’effort, il vaut donc mieux la consommer bien mûre : « C’est synonyme de dégradation de l’amidon en molécules de sucre qui sont bien plus facilement assimilables par l’organisme. Cela limite les troubles digestifs ». Une variante possible : la faire cuire. « Un fruit cuit est toujours plus vite assimilé ».
N’hésitez pas à vous inspirer des recettes Quitoque pour varier les plaisirs ! Vous pouvez faire caraméliser vos bananes au barbecue cet été, préparer un banana bread ou encore consommer vos bananes en smoothie, dans une recette aux dattes pour le petit-déjeuner !